Facebook exempte les politiques de "fact-checking"
Facebook ne soumettra pas les déclarations des responsables politiques au "fact-checking", le processus de vérification des infos douteuses, a indiqué mardi le réseau social, lancé dans une croisade pour rétablir la confiance après une série de tentatives de manipulation de l'opinion via sa plateforme.
"Nous ne pensons pas qu'il soit approprié pour nous d'agir en tant qu'arbitre des débats politiques et d'empêcher le discours d'un politicien de toucher son public", a expliqué Nick Clegg, directeur mondial des affaires publiques du géant américain, dans un communiqué en ligne.
"Cela signifie que nous n'enverrons pas de contenus originaux ou de publicités publiées par des responsables politiques à nos partenaires de fact-checking pour examen", a-t-il clarifié.