par Leigh Thomas
PARIS (Reuters) - Le retrait par
FIAT Chrysler de son offre de fusion avec
RENAULT illustre une nouvelle fois les limites de la politique d'intervention de l'Etat français dans l'industrie et ses difficultés à concilier des impératifs politiques et l'intérêt des acteurs du secteur.
Le constructeur automobile italo-américain a invoqué des conditions politiques qui n'étaient pas réunies en France pour justifier l'abandon de son projet de rapprochement avec
RENAULT, dont l'Etat est le premier actionnaire à hauteur de 15%.
Le gouvernement assure que cet échec est dû à l'absence de soutien explicite de Nissan, le partenaire japonais de
RENAULT, qu'il juge "indispensable" au moment où l'alliance entre les deux constructeurs, fragilisée, doit être selon lui consolidée.