Les tensions entre Paris et Rome jettent une ombre sur FCA-Renault
par Richard Lough et Giuseppe Fonte
PARIS/ROME (Reuters) - La proposition d'un rapprochement à 30 milliards d'euros entre les groupes RENAULT et FIAT Chrysler (FCA) a enthousiasmé les investisseurs, obtenu l'appui conditionnel de la France et de l'Italie et même un soutien prudent de la part des syndicats.
Mais sous ce vernis, la tentative audacieuse de créer le troisième constructeur automobile mondial n'est pas à l'abri d'une ornière politique, en raison des relations tendues entre le président europhile Emmanuel Macron et les dirigeants eurosceptiques italiens.
Et même si le vice-président du Conseil italien Matteo Salvini a qualifié l'idée de "brillante opération", les usines de FIAT Chrysler devraient supporter le gros des économies de coûts de production d'un nouvel ensemble formé avec Renault.