Carlos Ghosn fustige sa détention prolongée, impensable "dans aucune autre démocratie"
"Seul face à une armée chez Nissan" qui veut "détruire sa réputation": Carlos Ghosn s'est offusqué jeudi de sa situation qui ne serait "normale", selon lui, "dans aucune autre démocratie", lors d'un entretien avec l'AFP et Les Echos au centre de détention de Tokyo.
Après deux mois d'incarcération pour des malversations financières présumées, le bâtisseur de l'alliance automobile Renault-Nissan-Mitsubishi Motors a clamé son sentiment "d'injustice", derrière la vitre le séparant des deux journalistes dans une petite salle de la prison.
"J'ai face à moi une armée chez Nissan, des centaines de personnes se consacrent à cette affaire, 70 au bureau du procureur et je suis en prison depuis plus de 70 jours.