Carlos Ghosn, qui doit être officiellement démis de ses fonctions de PDG de
RENAULT dans les prochains jours, va léguer une entreprise en bonne santé financière, dont le succès à l'international fondé sur le "low cost" aura toutefois peu profité aux sites français.
Lorsqu'il est nommé à la tête du constructeur en 2005,
RENAULT vend 2,5 millions de voitures dans le monde et enregistre 1,3 milliard d'euros de bénéfice net. Quatorze ans plus tard, le groupe écoule près de 4 millions de véhicules et sa rentabilité à plus que doublé avec un bénéfice net à 1,9 milliard.