par Tangi Salaün
PARIS (Reuters) - C'est un cylindre de la taille d'une grosse pile, concentré de technologie conçu par la start-up française Sigfox, référence mondiale des objets connectés, pour être inséré dans la corne d'un rhinocéros, suivre ses déplacements et contribuer ainsi à protéger du braconnage cette espèce menacée d'extinction.
A l'instar de ce capteur testé depuis trois ans dans une réserve au Zimbabwe, de nombreuses expérimentations sont menées, en Afrique ou ailleurs, par des acteurs tels que
CISCO,
GOOGLE ou
MICROSOFT pour mettre les nouvelles technologies, l'intelligence artificielle et l'internet des objets (Internet of Things, IoT) au service de la conservation.
Des ONG comme le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), l'Institut Jane Goodall ou le WWF intègrent depuis des années ces outils dans leur stratégie de protection de la faune et de l'environnement, que ce soit pour lutter contre le braconnage, préserver les écosystèmes et la biodiversité ou limiter les conflits entre l'homme et les animaux sauvages.