INNATE PHARMA : résultats financiers consolidés au 31 décembre 20172017 : progrès cliniques, augmentation du portefeuille et solidité financière : les fondations de la croissance
Marseille, le 8 mars 2018 - 07h00 CET Innate Pharma (« la Société » - Euronext Paris : FR0010331421 - IPH) annonce aujourd'hui ses résultats financiers consolidés au 31 décembre 2017. Les comptes consolidés sont joints au présent communiqué. En 2017, INNATE PHARMA a réalisé des progrès significatifs pour les produits propriétaires et sous partenariats de son portefeuille, posant les fondations d'un développement clinique continu en 2018. La Société a présenté un profil de tolérance favorable et des signaux encourageants d'activité clinique pour IPH4102 en monothérapie, dans une étude de Phase I chez des patients présentant un syndrome de Sézary, une forme avancée de lymphome T cutané. Les premières données de la partie d'extension de cohorte de l'essai en cours sont attendues en 2018. En juin 2017, la Société a consolidé son portefeuille propriétaire avec l'acquisition, auprès de Novo Nordisk A/S, d'IPH5401, un anticorps anti-C5aR « first-in-class » ciblant le microenvironnement tumoral, pour un total de 40,0m€ (2,8m€ en numéraire et 37,2m€ en actions nouvelles d'Innate Pharma). IPH5401 est un produit au stade clinique qui renforce la position d'INNATE PHARMA dans le champs des anticorps ciblant le microenvironnement tumoral au-delà des activités existantes de la Société dans la voie adénosine. Des données précliniques suggèrent que le blocage de C5aR pourrait rendre l'environnement tumoral plus favorable à l'activation des cellules immunitaires pour détruire les tumeurs et donc au traitement par des inhibiteurs de point de contrôle de l'immunité. IPH5401 entrera en clinique en oncologie en 2018, au sein d'une collaboration clinique non-exclusive avec MedImmune/AstraZeneca. La Société a également avancé dans le développement de son portefeuille de programmes précliniques ciblant le microenvironnement tumoral, avec deux anticorps visant des enzymes de la voie adénosine, CD39 et CD73. Des données précliniques ont démontré une activité de blocage supérieure d'IPH52 (anti-CD39) et IPH53 (anti-CD73), à la fois à la surface des cellules et dans les formes solubles de l'enzyme. Des progrès significatifs ont été enregistrés dans la collaboration entre INNATE PHARMA et Sanofi sur des anticorps bispécifiques engageant les cellules NK, qui lient les cellules tumorales et les cellules NK et déclenchent la destruction des cellules tumorales par les cellules NK. Alors que le projet sur un premier antigène tumoral est sur le point de permettre la sélection d'un candidat clinique, Sanofi a décidé d'inclure une seconde cible dans le cadre de l'accord de collaboration. En 2017, la Société a annoncé les résultats de l'étude EffiKIR qui évaluait l'efficacité de lirilumab en monothérapie, en traitement de maintenance chez des patients atteints de leucémie aigüe myéloïde en première rémission complète. L'étude n'a pas atteint son critère primaire d'efficacité de survie sans leucémie. En fin d'année, Bristol-Myers Squibb, partenaire d'INNATE PHARMA, a annoncé une mise à jour du programme évaluant lirilumab en combinaison avec Opdivo (nivolumab) chez des patients présentant différentes tumeurs solides. Cet essai n'a pas démontré de bénéfice clinique évident ni fourni de perspective de développement claire. Les prochaines étapes du programme sont en cours de discussion. Le 8 janvier 2018, après la période, Eric Vivier a été nommé Directeur scientifique. Dans ce cadre, le Professeur Vivier a pris la tête des départements scientifiques et des plateformes technologiques d'INNATE PHARMA, ainsi que le développement de collaborations entre la recherche fondamentale, translationnelle et clinique. Mondher Mahjoubi, Président du Directoire d'INNATE PHARMA, commente : « En 2017, INNATE PHARMA a connu des avancées cliniques importantes, que ce soit pour son portefeuille propriétaire ou sous partenariat, posant ainsi les bases de nos futurs développements en immuno-oncologie. Nous attendons des données cliniques sur les programmes monalizumab et IPH4102 en 2018. De plus, nous sommes ravis de l'acquisition d'IPH5401, un anticorps anti- C5aR « first-in-class », qui renforce notre portefeuille ciblant le microenvironnement tumoral. Principaux éléments financiers 2017 : Les éléments clefs sont les suivants :
Le tableau suivant résume les comptes annuels établis conformément aux normes IFRS pour l'année fiscale 2017, incluant l'information comparative avec 2016 :
Avancées du portefeuille de candidats médicaments au cours du second semestre 2017 : IPH4102, anticorps anti-KIR3DL2 : IPH4102 est un anticorps « first-in-class » induisant la cytotoxicité actuellement en Phase I, développé pour le traitement des lymphomes T cutanés (LTC), une maladie orpheline, en particulier ses formes les plus agressives, le syndrome de Sézary et le mycosis fongoïde transformé. En octobre 2017, les résultats finaux de la partie en escalade de dose de l'essai de Phase I en cours évaluant IPH4102 chez des patients atteints de LTC en rechute ou réfractaire ont été présentés par le Professeur Martine Bagot, investigateur principal de l'étude et Chef du Service de Dermatologie à l'Hôpital Saint-Louis (Paris), lors d'une session orale du congrès annuel de l'Organisation Européenne de Recherche et de Traitement du Cancer dédié aux lymphomes T cutanés, l'EORTC CLTF, àLondres.
globale (ORR) était de 50% (ORR4b =40%). Le taux de contrôle de la maladie (DCR) était de 90%, la durée médiane de réponse (DOR) de 9,9 mois et la médiane de survie sans progression (PFS) de 10,8 mois. Les données concernant le prurit ont été présentées pour la première fois ; elles montrent une amélioration significative chez les patients ayant une réponse clinique globale mais aussi chez les patients présentant une maladie stable. La dose recommandée a été identifiée à 750 mg, soit une dose fixe équivalente à 10 mg/kg. La partie d'extension de cohorte de l'essai a démarré. Elle comprendra 2 cohortes de 15 patients atteints d'un syndrome de Sézary ou d'un mycosis fongoïde transformé.
IPH5401, anticorps anti-C5aR : IPH5401 est un anticorps humain « first-in-class » bloquant les récepteurs C5aR sur les cellules myéloïdes suppressives (MDSC) et les neutrophiles.
Monalizumab, anticorps anti-NKG2A, en partenariat avec AstraZeneca/MedImmune : Monalizumab est un anticorps inhibiteur de point de contrôle immunitaire (IPCI) « first-in- class », ciblant les récepteurs NKG2A exprimés sur les lymphocytes cytotoxiques NK et T CD8 infiltrés dans la tumeur. Cet anticorps monoclonal est actuellement testé dans un programme exploratoire d'essais cliniques de Phase I/II dans différentes indications de cancer.
Lirilumab, anticorps anti-KIR, licencié à Bristol-Myers Squibb : Lirilumab est un anticorps monoclonal humain bloquant l'interaction entre les récepteurs inhibiteurs KIR2DL-1,-2,-3 et leurs ligands. En bloquant ces récepteurs, lirilumab favorise l'activation des cellules NK et, potentiellement, de certains sous-types de lymphocytes T, entraînant la destruction des cellules tumorales.
IPH52, anticorps anti-CD39 et IPH53, anticorps anti-CD73d : CD39 et CD73 sont des enzymes extracellulaires membranaires présentent dans le microenvironnement tumoral et jouant un rôle dans la dégradation de l'ATP, une molécule pro- inflammatoire, en adénosine, une molécule immunosuppressive. Le blocage de CD39 et de CD73 pourrait stimuler l'immunité anti-tumorale dans un grand nombre de tumeurs. En novembre 2017, IPH52 et IPH53 ont fait l'objet d'une présentation au sommet des inhibiteurs de points de contrôle (Immune Checkpoint Inhibitors Summit) à Munich. Ces données documentent l'expression de CD39 et CD73 dans l'environnement tumoral, l'intérêt du blocage de ces molécules dans un modèle tumoral, notamment en combinaison avec des inhibiteurs de points de contrôle, ainsi que l'efficacité de nos anticorps à bloquer la voie ATP/Adénosine. Corporate : En janvier 2018, INNATE PHARMA a annoncé la nomination du Professeur Eric Vivier au poste de Directeur Scientifique de la Société. En janvier également, la Société a annoncé la nomination du Professeur Jean-Yves Blay au Conseil de Surveillance d'Innate Pharma. En outre, Marcus Schindler, VP Senior et Directeur de l'Innovation Externe et Stratégie de Novo Nordisk A/S, a remplacé Karsten Munk Knudsen en tant que représentant permanent de Novo Nordisk A/S au Conseil de Surveillance, à partir du 7 mars 2018. Karsten Munk Knudsen a été nommé Vice-Président Exécutif et Directeur Financier de Novo Nordisk A/S le 15 février 2018. En 2017, INNATE PHARMA a recruté 34 nouveaux collaborateurs, principalement en recherche et développement, pour soutenir le développement du portefeuille préclinique ainsi que l'augmentation du nombre d'essais cliniques menés par la Société. Au 31 Décembre 2017, l'effectif était de 188 salariés. Événement postérieur à la période : Collaboration clinique : Le 30 janvier 2018, INNATE PHARMA a annoncé le démarrage d'une collaboration clinique avec MedImmune, le bras recherche et développement de molécules biologiques d'AstraZeneca. L'étude de Phase I/II (STELLAR-001) évaluera la tolérance et l'efficacité de durvalumab, un inhibiteur de point de contrôle anti-PD-L1, en combinaison avec l'anticorps monoclonal anti- C5aR en développement d'INNATE PHARMA, IPH5401, pour le traitement de patients présentant différentes tumeurs solides. Innate sera le sponsor de l'étude et les coûts seront également répartis entre les deux partenaires. Prochaines publications scientifiques : Innate Pharma présentera un grand nombre de données précliniques et cliniques de son portefeuille en développement au congrès annuel de l'AACR 2018 se tenant à du 14 au 18 avril à Chicago, Illinois. Les abstracts seront disponibles sur le site de la conférence le 14 mars après 16h30 U.S. ET. -------------- a Incluant les actifs financiers courants et non courants. b Taux de réponses avec une durée supérieure ou égale à 4 mois. c Phase II randomisée contre placebo testant l'efficacité de lirilumab en monothérapie en traitement de maintenance chez des patients âgés atteints de leucémie aigüe myéloïde. d Le programme anti-CD73 est réalisé dans le cadre du projet TumAdoR (www.tumador.eu) coordonné par le Dr. C. Caux, du centre Léon Bérard et du Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon, et financé par le programme de la commission européenne FP7 - Accord n°602200. -------------- À propos d'INNATE PHARMA : Innate Pharma S.A., est une société de biotechnologie en phase clinique, dédiée à l'amélioration du traitement des cancers grâce à des anticorps thérapeutiques innovants exploitant le système immunitaire inné. Innate Pharma est spécialisée en immuno-oncologie, une approche d'immunothérapie novatrice qui vise à rétablir la capacité du système immunitaire à reconnaitre et éliminer les cellules tumorales. Le portefeuille de la Société comprend quatre anticorps thérapeutiques « first-in-class » au stade clinique, des candidats précliniques et des technologies innovantes ayant le potentiel d'adresser un grand nombre de cancers en fort besoin médical. Innate Pharma est pionnière dans la découverte et le développement d'inhibiteurs de points de contrôle de l'immunité (IPCI ou checkpoint inhibitors) activant le système immunitaire inné, avec une expertise unique dans la biologie des cellules NK. Cette approche lui a permis de nouer des alliances avec des sociétés leaders de la biopharmacie comme ASTRAZENECA, Bristol- Myers Squibb, Novo Nordisk A/S et Sanofi. La Société construit les fondations d'une société biopharmaceutique intégrée en immuno-oncologie. Basée à Marseille, INNATE PHARMA compte plus de 180 collaborateurs. La Société est cotée en bourse sur Euronext Paris. Retrouvez INNATE PHARMA sur www.innate-pharma.com. Informations pratiques : Code ISIN FR0010331421 IPH Disclaimer : Ce communiqué de presse contient des déclarations prospectives. Bien que la Société considère que ses projections sont basées sur des hypothèses raisonnables, ces déclarations prospectives peuvent être remises en cause par un certain nombre d'aléas et d'incertitudes, de sorte que les résultats effectifs pourraient différer significativement de ceux anticipés dans lesdites déclarations prospectives. Pour une description des risques et incertitudes de nature à affecter les résultats, la situation financière, les performances ou les réalisations de INNATE PHARMA et ainsi à entraîner une variation par rapport aux déclarations prospectives, veuillez vous référer à la section « Facteurs de Risque » du Document de Référence déposé auprès de l'AMF et disponible sur les sites Internet de l'AMF (www.amf-france.org) et de INNATE PHARMA (www.innate-pharma.com). Pour tout renseignement complémentaire, merci de contacter :
Consilium Strategic Communications (ROW) ANNEXES Innate Pharma SA Le bilan, le compte de résultat ainsi que le tableau de flux de trésorerie sont éablis selon les normes comptables internationals IFRS. Les procédures d'audit sur les comptes consolidés ont été effectuées. Le rapport de certification sera émis après finalisation des procédures requises pour les besoins du dépôt du document de référence. Les états financiers au 31 décembre 2017 ont été arrêtés par le Directoire le 7 mars 2018. Ils ont été revus par le Conseil de surveillance le 7 mars 2018 et seront soumis à l'approbation de l'Assemblée Générale des actionnaires le 29 mai 2018. Le rapport financier annuel d'INNATE PHARMA, inclus dans le document de référence, sera mis à disposition au cours du deuxième trimestre 2018. Bilan (en milliers d'euros)
Compte de résultat (en milliers d'euros)
Tableau des flux de trésorerie (en milliers d'euros)
Produits opérationnels Les produits opérationnels de la Société proviennent des revenus des accords de collaboration et de licence et du financement public de dépenses de recherche. Ils se sont élevés à 65,7 millions d'euros et 44,0 millions d'euros pour les exercices clos aux 31 décembre 2016 et 2017, selon la répartition suivante :
Revenus des accords de collaboration et de licence Les revenus des accords de collaboration et de licence se sont élevés à 32,6 millions d'euros pour l'exercice 2017, contre 56,2 millions d'euros pour l'exercice 2016. Ces revenus proviennent des accords signés en juillet 2011 avec Bristol-Myers Squibb (pour 2016 uniquement) et en avril 2015 avec AstraZeneca. À la suite de la signature avec Bristol-Myers Squibb d'une licence exclusive pour le développement et la commercialisation du candidat-médicament lirilumab en juillet 2011, INNATE PHARMA a reçu un premier paiement de 24,9 millions d'euros (35,3 millions de dollars US). Cette somme, non remboursable et non imputable, est comptabilisée en chiffre d'affaires sur la durée anticipée du programme clinique engagé au moment de la signature. Le montant reconnu en chiffre d'affaires s'est élevé à 0,4 million d'euros pour l'exercice clos au 31 décembre 2016. Ce premier paiement a été totalement reconnu en chiffre d'affaires au 30 juin 2016. Un paiement d'étape de 15,0 millions de dollars US (13,8 millions d'euros) intervenu à la suite d'une présentation en novembre 2016 de résultats préliminaires d'activité encourageants issus d'un essai de Phase I/II dans une cohorte de patients atteints d'un cancer épidermoïde de la tête et du cou, a été intégralement comptabilisé en revenu en 2016, le fait générateur ayant eu lieu sur cet exercice. Le paiement correspondant a été encaissé en janvier 2017 engendrant un gain de change de 0,3 millions d'euros. La Société a conclu un accord de co-développement et de commercialisation avec ASTRAZENECA pour monalizumab en avril 2015. La Société a reçu un versement initial de 250 millions de dollars le 30 juin 2015 dont la reconnaissance est étalée sur la base des coûts qu'INNATE PHARMA s'est engagé à supporter dans le cadre de l'accord. Le montant reconnu en chiffre d'affaires s'est élevé à 41,6 et 32,3 millions d'euros au titre des exercices clos aux 31 décembre 2016 et 2017. L'état d'avancement a été évalué sur la base des coûts reconnus par rapport aux coûts totaux engagés pour ces études. Au 31 décembre 2017, le montant non reconnu en chiffre d'affaires s'élève à 134,9 millions d'euros, dont 47,9 millions d'euros en En conséquence, la baisse du chiffre d'affaires en 2017 provient à la fois des revenus liés à l'accord avec Bristol-Myers Squibb (baisse de 14,3 millions d'euros) et avec ASTRAZENECA (baisse de 9,2 millions d'euros). Financements publics de dépenses de recherche Le tableau suivant détaille ce poste pour les exercices clos aux 31 décembre 2016 et 2017 :
Le calcul du crédit d'impôt recherche correspond à 30% des dépenses éligibles de l'année fiscale. Le tableau ci-dessous reprend le montant des dépenses (nettes de subventions) éligibles au titre des exercices clos au 31 décembre 2016 et 2017 :
Les dépenses éligibles au crédit d'impôt recherche augmentent de 23% par rapport à l'exercice clos le 31 décembre 2016 alors que les dépenses de R&D augmentent de 38%. Ceci résulte du fait que depuis l'exercice 2015, la Société a atteint le plafond du montant des dépenses de sous-traitance pouvant être inclus dans le crédit d'impôt recherche. La hausse des dépenses éligible en 2017 résulte principalement de la hausse de la dotation aux amortissements de l'actif incorporel anti-NKG2A et des charges de personnel. Le crédit d'impôt recherche est normalement remboursé par l'État au cours du quatrième exercice suivant celui au titre duquel il a été déterminé, en l'absence d'imputation sur un montant d'impôt sur les sociétés exigible. Toutefois, depuis l'exercice 2011, les sociétés répondant aux critères de PME communautaires sont éligibles au remboursement anticipé des créances de crédit d'impôt recherche. Le statut de PME communautaire est perdu lorsque les critères d'éligibilité sont dépassés sur deux exercices consécutifs. En 2016, la Société a dépassé ces critères (dont un chiffre d'affaires supérieur à 50 millions d'euros). Elle les respecte à nouveau en 2017 et peut donc continuer à bénéficier du statut de PME communautaire et des avantages y afférant, en particulier le remboursement anticipé du CIR. Pour les exercices 2016 et 2017, le produit relatif aux subventions concerne une subvention européenne dans le cadre du programme FP-7 et une subvention dans le cadre du programme FEDER. Il s'agit de subventions impactant notre compte de résultat, par opposition aux avances remboursables n'impactant que notre bilan et comptabilisées en dettes. Analyse par fonction des charges opérationnelles Le tableau ci-dessous analyse les charges opérationnelles par fonction pour les exercices clos au 31 décembre 2016 et 2017:
Les dépenses de R&D comprennent essentiellement les frais de personnel affectés à la recherche et au développement (y compris le personnel affecté aux travaux menés dans le cadre des accords de collaboration et de licence), les coûts de sous-traitance, les achats de matériels (réactifs et autres consommables) et de produits pharmaceutiques. Les dépenses de R&D se sont élevées respectivement à 48,6 millions d'euros et 67,0 millions d'euros pour les exercices clos aux 31 décembre 2016 et 2017. Ces dépenses ont représenté respectivement 84% et 80% des charges opérationnelles nettes pour les exercices clos aux 31 décembre 2016 et 2017. La hausse du poste entre 2016 et 2017 résulte essentiellement d'une augmentation des coûts de sous-traitance en lien avec l'accroissement et l'avancement du portefeuille de programmes précliniques et cliniques et d'une hausse des effectifs. Les frais généraux comprennent essentiellement les frais de personnel non affectés à la recherche et au développement ainsi que des coûts de prestations de services se rapportant à la gestion et au développement des affaires commerciales de la Société. Les frais généraux se sont élevés respectivement à 9,5 et 17,0 millions d'euros pour les exercices clos aux 31 décembre 2016 et 2017. Ces dépenses ont représenté respectivement 16% et 20% des charges opérationnelles nettes pour les exercices clos aux 31 décembre 2016 et 2017. La hausse du poste résulte essentiellement des charges de personnel (notamment des charges IFRS 2 relatives aux paiements en actions), des honoraires de conseil relatifs à la structuration de la Société dans un contexte de croissance forte ainsi que d'une provision pour intérêts de retard relative au paiement tardif des retenues à la source dues dans le cadre de l'acquisition de l'anticorps anti-NKG2A (monalizumab) en 2014 et 2016. Analyse par nature des charges opérationnelles Le tableau ci-dessous analyse les charges opérationnelles par nature pour les exercices clos au 31 décembre 2016 et 2017 : |