Le gouvernement allemand, surpris par la révélation de discussions sur un rachat d’Opel par le français PSA, va s’impliquer pour défendre les sites allemands et les emplois du constructeur à l’éclair, selon plusieurs déclarations officielles mercredi.
Une rencontre entre la chancelière conservatrice Angela Merkel et le patron de PSA Carlos Tavares n’est actuellement pas à l’ordre du jour. «
La chancellerie n’a pour le moment pas reçu de demande officielle
», mais elle n’exclut pas une telle rencontre, a indiqué M. Seibert. Un porte-parole de PSA avait indiqué mercredi que Carlos Tavares souhaitait rencontrer la chancelière et les organisations syndicales d’Opel pour évoquer le projet de rachat. Mme Zypries, la ministre de l’Économie, n’avait pas caché son irritation mardi, qualifiant « d’inacceptable » la révélation de discussions de
GENERAL MOTORS (GM), maison mère américaine d’Opel depuis 1929, avec PSA sur une vente éventuelle du constructeur, sans que le sujet ait été auparavant discuté avec les représentants du personnel et le gouvernement régional de Hesse, où Opel a son siège.