En juin dernier,
DELHAIZE GROUP a annoncé sa fusion avec le néerlandais
AHOLD, plus connu sous la marque commerciale Albert Heijn. Une opération valorisant le petit épicier belge qui est devenu grand à 10 milliards d’euros. Ce qui motive l’opération, c'est la grande complémentarité des deux groupes que ce soit en Europe ou aux États-Unis.Mais cette fusion ne pourra se faire qu’au prix de la cession d’un certain nombre de magasins. En effet, lorsqu’il y a un projet de fusion une autorité publique se penche sur celle-ci et évalue si la taille du futur groupe fusionné ne va pas perturber, diminuer, voire limiter fortement la concurrence. Ceci dans le but de protéger le consommateur. S’il n’y a plus de concurrence ou plus suffisamment, soit l’offre va diminuer, soit les prix vont augmenter, soit les deux.Une autorité administrative indépendante que l’on appelle tout simplement l’Autorité belge de la Concurrence s’occupe de réaliser ces évaluations chez nous. Celle-ci a reçu pour mission de poursuivre, comme un tribunal, les pratiques anticoncurrentielles, telles que les cartels et les abus de position dominante, mais aussi de contrôler les principales opérations de concentration et de fusion.Cette autorité serait critique sur le projet de fusion
DELHAIZE GROUP –
AHOLD, mais attention, il ne s’agit pour l’instant que de rumeurs, mais suffisamment sérieuses pour qu’elles soient avérées. Après examen du projet de fusion des deux distributeurs, l’Autorité belge de la concurrence estimerait que le groupe atteint dans certaines régions une telle taille que le consommateur serait presque obligé d’aller chez
DELHAIZE GROUP ou Albert Heijn pour faire ses courses. À noter que ce "problème" ne concerne que la Flandre, car c’est justement là qu’Albert Heijn a commencé son implantation il y a quelques années.Fusions et fermeturesHuit magasins Albert Heijn et une demi-douzaine de
DELHAIZE GROUP devront en cas de fusion fermer leurs ...