Début janvier, la Commission européenne sommait la Belgique de récupérer quelque 700 millions d'euros auprès de 35 entreprises multinationales ayant bénéficié du régime "Excess profit rulings, déclaré illégal. Des grands noms figurant sur cette liste d'entreprises avaient déjà été publiés dans la presse, comme
AB INBEV, Proximus, ou le Suédois Atlas Copco.Cette fois la liste s'allonge de quelques autres sociétés belges dont Ontex, actif dans des produits d'hygiène jetables pour les enfants et les adultes, avec un bénéfice excédentaire de 31,4 millions d'euros en 2011-2016, mais aussi
OMEGA PHARMA Internationa (bénéfice excédentaire de 2,9 millions), ou encore le groupe Kinepolis (bénéfice excédentaire de 12,3 millions en 2012-2016), rapporte L'Echo.Les autres noms connus ayant profité du ruling illégal sont le groupe chimique BASF, le producteur de tabac British American Tobacco, le groupe pétrolier britannique BP, la marque de prêt-à-porter française Celio ou encore la société technologique américaine Wabco.