"Nous ne sommes pas des animaux" ! A la rue, les migrants de Moria desespèrent
Certains préparent du thé, d'autres somnolent sous la chaleur et la fatigue d'une semaine passée à la rue, et tous se demandent pourquoi on les traite "comme des animaux": à Lesbos, les migrants chassés par l'incendie du camp de Moria désespèrent de voir l'Europe les accueillir.
Ange, 23 ans, est arrivé de République Démocratique du Congo il y a près d'un an. Ingénieur mécanicien dans son pays, il s'abrite dans un maigre coin d'ombre sur le bord des quelques kilomètres de routes où sont massés les migrants ayant fui Moria la semaine dernière.