Même si les deux pays annoncent qu’ils soutiennent «une trêve olympique sur tous les théâtres de guerre», la rencontre sous le regard européen d’Ursula von der Leyen s’est faite dans une ambiance réservée
Un «moment trilatéral» afin de reprendre le «dialogue euro-chinois», selon les termes d’Emmanuel Macron. Ce lundi 6 mai, la visite d’Etat du président chinois Xi Jinping en France, la première sur le continent depuis la pandémie de covid, s’est ouverte sous une lumière très européenne. Dans une ambiance sobre et studieuse, pour ne pas dire froide, les premiers échanges au palais de l’Elysée en fin de matinée se déroulaient effectivement en présence d’Ursula von der Leyen.
En introduction, le président français a mis au menu de ces échanges des «règles équitables pour tous» dans le domaine commercial, car «l’avenir de notre continent en dépendra», ainsi que les sujets de l’Ukraine et du Moyen-Orient, sur lesquels la «coordination est décisive», selon lui. Alors que Xi Jinping appelait à renforcer la coordination stratégique avec l’Union européenne et à «demeurer des partenaires», la présidente de la Commission affirmait aussi sa volonté de maintenir de «bonnes relations» basées sur un «respect mutuel» afin d’«éviter les malentendus».
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