Dans le cadre de notre «Tour de Romandie des PME», la directrice de l’entreprise neuchâteloise pionnière de la fenêtre minimale pour l’architecture haut de gamme détaille ce qui a changé et surtout ce qui n’a pas changé au cours de nos folles années 2020
Vitrocsa a été créée en 1992 et a toujours été un cas spécial. En 2024, c’est toujours une petite PME locale – 22 collaborateurs, basés à Saint-Aubin (NE) –, mais qui fait travailler plus de 500 personnes à l’international. Sa spécialité est méconnue du grand public, mais elle est suivie de près par les grands bureaux d’architecture du monde: la fenêtre minimale, soit des vitrages mobiles dont on ne voit pas les mécanismes, au croisement de l’horlogerie et de l’ingénierie du bâtiment. En clair, l’entreprise développe des roulements et des profilés aluminium de haute technicité, qui sont envoyés dans le monde (ou produits sous licence) et installés par des partenaires agréés. Vanessa Buffat, directrice, explique pourquoi la maison Vitrocsa a à peine senti le souffle de la pandémie.
Le Temps: Depuis le début des années 2020, comment votre situation a-t-elle évolué?
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