Résultats du troisième trimestre et des neuf premiers mois de 2020
Boulogne-Billancourt (France), le 18 novembre 2020 – VALLOUREC, un leader mondial des solutions tubulaires premium, annonce aujourd’hui ses résultats du troisième trimestre et des neuf premiers mois de 2020. L’information financière consolidée a été présentée par le Directoire au Conseil de Surveillance le 17 novembre 2020.
Résultats du T3 : un solide RBE généré malgré une baisse sans précédent du marché Pétrole et Gaz - Chiffre d’affaires de 716 millions d’euros, en baisse de 32 % par rapport au T3 2019 et de 22 % à taux de change constants, en raison principalement de la baisse globale de la demande du marché Pétrole & Gaz
- Forte résilience du résultat brut d’exploitation à 71 millions d’euros, avec une marge en hausse à 9,9 % du chiffre d’affaires, contre 84 millions d’euros au T3 2019 (7,9 % du chiffre d’affaires)
- Flux de trésorerie disponible positif de 35 millions d’euros, contre 26 millions d’euros au T3 2019
- Dette nette stable à 2 329 millions d’euros par rapport à fin juin 2020
- Liquidité disponible de 1 361 millions d’euros
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Restructuration financière enclenchée - Restructuration financière appréhendant l’ensemble des emprunts contractés au niveau de VALLOUREC SA afin de permettre une réduction significative du niveau d’endettement et des charges d’intérêts
- L’objectif de la Société est de négocier un accord avec ses créanciers sur les termes de la restructuration financière
- Dans le cadre de la procédure de mandat ad hoc qu’elle a ouverte, VALLOUREC SA a confirmé le 17 novembre 2020 chercher à réduire son endettement s’élevant à 3,5 milliards d’euros, pour un montant légèrement supérieur à 50 % au moyen d’une conversion en capital
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Poursuite de la dynamique commerciale - Après l’extension de notre partenariat historique avec Petrobras en juillet, notre contrat cadre avec Total a été également étendu de 5 ans
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Lancement de mesures structurelles afin de renforcer la compétitivité - En Europe, ajustement de notre capacité de production et rationalisation de nos fonctions support avec :
- En France, une réduction de c.350 postes incluant la fermeture des installations de traitement thermique de Déville1
- En Allemagne, poursuite de la réduction des effectifs déjà engagée avec un objectif de c.200 postes sur 2021-2022 ainsi qu’un recours intensif au chômage partiel, avant la mise en place d’une réduction du temps de travail pouvant aller jusqu’à 20 %
- Au Brésil, un ensemble de mesures d’économies incluant une réduction structurelle de c.500 postes en 2020 sur les fonctions support
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Confirmation des perspectives 2020 - Perspectives 2020 soutenues par nos leviers de résilience malgré la forte chute de l’activité onshore en Amérique du Nord :
- Régions EA-MEA : les reports de projets des compagnies pétrolières internationales et nationales sont compensés par des livraisons importantes de tubes en aciers spéciaux
- Brésil : augmentation de l’activité pré-salifère offshore, comme anticipé et stabilité de nos ventes aux marchés Industrie
- Augmentation de la profitabilité de notre mine de fer
- Confirmation de l’objectif de 130 millions d’euros d’économies brutes pour l’année, en plus de la complète adaptation des coûts variables (y.c. main d’œuvre directe)
- Flux de trésorerie disponible positif visé au S2, incluant une baisse importante du besoin en fonds de roulement
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Chiffres clés
| 9 mois 2020 | 9 mois 2019 | Variation | En millions d'euros | T3 2020 | T3 2019 | Variation |
| 1 191 | 1 771 | - 32,7 % | Production expédiée (en milliers de tonnes) | 319 | 595 | - 46,4 % |
| 2 412 | 3 169 | - 23,9 % | Chiffre d'affaires | 716 | 1 060 | - 32,5 % |
| 182 | 253 | - 71 M€ | Résultat brut d'exploitation | 71 | 84 | - 13 M€ |
| 7,5 % | 8,0 % | - 0,5 pts | (en % du CA) | 9,9 % | 7,9 % | 2,0 pts |
| (507) | (8) | - 499 M€ | Résultat d'exploitation | 7 | 10 | - 3 M€ |
| (636) | (227) | - 409 M€ | Résultat net, part du groupe | (69) | (60) | - 9 M€ |
| (223) | (117) | - 106 M€ | Cash-flow disponible | 35 | 26 | 9 M€ |
| 2 329 | 2 104 | 225 M€ | Dette nette | 2 329 | 2 104 | 225 M€ |
Commentant ces résultats, Edouard Guinotte, Président du Directoire, a déclaré :
Alors que la pandémie liée au Covid-19 continue de fortement impacter l’économie mondiale et l’activité globale de nos clients à travers le monde, nous avons généré sur ce trimestre un RBE solide ainsi qu’un flux de trésorerie positif, en ligne avec nos attentes. Cette performance est le reflet de nos efforts continus visant à renforcer notre compétitivité et de la bonne exécution des mesures fortes d’adaptation lancées en 2020 face à cette crise sans précédent.
Nos marchés demeurent plus volatils que jamais et leur évolution hautement incertaine. Malgré de premiers signes récents d'amélioration dans l’onshore nord-américain, nous ne tablons pas sur un niveau d’activité matériellement différent au cours des prochains trimestres.
Dans ce contexte, VALLOUREC lance un ensemble de mesures structurelles à travers le Groupe, qui inclut des réductions d’effectifs en France, en Allemagne et au Brésil, ainsi qu’une réduction permanente du temps de travail en Allemagne. Ces mesures, combinées au processus de restructuration financière visant à réduire significativement notre niveau de dette et à traiter nos prochaines échéances, permettront au Groupe de dérouler sa feuille de route stratégique et d’exprimer son plein potentiel.
Enfin, je tiens à remercier sincèrement l’ensemble de nos clients et de nos partenaires, qui continuent à nous soutenir dans ce contexte sans précédent, ainsi que nos équipes, dans toutes nos régions, pour leur engagement et leur détermination continus et exemplaires.
I – CHIFFRE D’AFFAIRES CONSOLIDÉ PAR MARCHÉ
| 9 mois 2020 | 9 mois 2019 | Variation | A taux de change constants | En millions d'euros | T3 2020 | T3 2019 | Variation | A taux de change constants |
| 1 641 | 2 280 | - 28,0 % | - 24,5 % | Pétrole et gaz, Pétrochimie | 443 | 755 | - 41,3 % | - 33,9 % |
| 601 | 734 | - 18,1 % | - 3,7 % | Industrie & Autres | 208 | 253 | - 17,8 % | 4,3 % |
| 170 | 155 | 9,7 % | 12,3 % | Energie électrique | 65 | 52 | 25,0 % | 28,8 % |
| 2 412 | 3 169 | - 23,9 % | - 17,9 % | Total | 716 | 1 060 | - 32,5 % | - 21,7 % |
Au cours du troisième trimestre 2020, VALLOUREC a enregistré un chiffre d’affaires de 716 millions d’euros, en retrait de 32 % par rapport au troisième trimestre 2019 (- 22 % à taux de change constants), avec :
- un effet volume de - 46 % principalement lié à l’activité Pétrole et Gaz en Amérique du Nord et dans les régions EA-MEA
- un effet prix/mix positif de 25 % reflétant un prix/mix favorable sur l’activité Pétrole & Gaz dans les régions EA-MEA et Amérique du Sud, plus que compensant des prix plus faibles en Amérique du Nord
- un effet conversion de devises de - 11 % principalement lié à la parité EUR/BRL.
Au cours des neuf premiers mois de 2020, le chiffre d’affaires s’est élevé à 2 412 millions d’euros, en retrait de 24 % par rapport aux neuf premiers mois de 2019 (- 18 % à taux de change constants). L’effet volume a été de - 33 %, l’effet prix/mix de 15 % et l’effet conversion de devises de - 6 %.
Pétrole & Gaz, Pétrochimie (62 % du chiffre d’affaires consolidé du T3 2020)
Le chiffre d’affaires Pétrole et Gaz s’est établi à 410 millions d’euros au T3 2020, en baisse de 261 millions d’euros ou - 39 % par rapport au T3 2019 (- 31 % à taux de change constants), reflétant une baisse du chiffre d’affaires en Amérique du Nord et dans les régions EA-MEA.
- En Amérique du Nord, la baisse du chiffre d’affaires s’explique par le recul des volumes en raison de la baisse sans précédent du nombre d’appareils de forage actifs, et par des prix plus faibles.
- Dans les régions EA-MEA, la baisse du chiffre d’affaires traduit une baisse des volumes, tandis que les livraisons de tubes en aciers spéciaux ont un effet prix/mix favorable.
- En Amérique du Sud, la forte hausse du chiffre d’affaires reflète des livraisons en hausse dans l’offshore, malgré un effet conversion de devises défavorable.
Au cours des neuf premiers mois de 2020, le chiffre d’affaires Pétrole et Gaz s’est établi à 1 480 millions d’euros, en baisse de 586 millions d’euros ou - 28 % par rapport aux neuf premiers mois de 2019 (- 25 % à taux de change constants).
Le chiffre d’affaires Pétrochimie s’est établi à 33 millions d’euros au T3 2020, en baisse de 61 % par rapport au T3 2019 (- 54 % à taux de change constants) en raison notamment de la baisse des ventes de line pipe en Amérique du Nord ainsi que de la pression sur les prix.
Au cours des neuf premiers mois de 2020, le chiffre d’affaires Pétrochimie a atteint 161 millions d’euros, en baisse de 25 % par rapport aux neuf premiers mois de 2019 (- 21 % à taux de change constants).
Au T3 2020, le chiffre d’affaires Pétrole et Gaz et Pétrochimie s’est établi à 443 millions d’euros, en retrait de 41 % par rapport au T3 2019 (- 34 % à taux de change constants) du fait de moindres volumes Pétrole et Gaz en Amérique du Nord et dans les régions EA-MEA.
Au cours des neuf premiers mois de 2020, le chiffre d’affaires Pétrole et Gaz et Pétrochimie s’est élevé à 1 641 millions d’euros, en retrait de 28 % par rapport aux neuf premiers mois de 2019 (- 24 % à taux de change constants).
Industrie & Autres (29 % du chiffre d’affaires consolidé du T3 2020)
Le chiffre d’affaires Industrie & Autres s’est établi à 208 millions d’euros au T3 2020, en baisse de 18 % par rapport au T3 2019 ( 4 % à taux de change constants) :
- En Europe, la baisse du chiffre d’affaires s’explique par des volumes et des prix en baisse.
- En Amérique du Sud, le chiffre d’affaires est en progression en raison de l’augmentation des revenus de la mine liée à des volumes et des prix plus élevés, et de la stabilité globale des ventes à destination des marchés Industrie et cela malgré un effet conversion de devises défavorable.
Au cours des neuf premiers mois de 2020, le chiffre d’affaires Industrie & Autres s’est élevé à 601 millions d’euros, en baisse de 18 % par rapport aux neuf premiers mois de 2019 (- 4 % à taux de change constants) principalement du fait d’un effet conversion de devises défavorable et de moindres volumes.
Énergie électrique (9 % du chiffre d’affaires consolidé du T3 2020)
Le chiffre d’affaires s’est élevé à 65 millions d’euros au T3 2020, en hausse de 25 % par rapport au T3 2019 ( 29 % à taux de change constants), reflétant le calendrier de livraison des projets.
La fermeture du site de Reisholz en Allemagne, dédié aux tubes pour la construction de centrales conventionnelles au charbon, est effective depuis l’été 2020.
Au cours des neuf premiers mois de 2020, le chiffre d’affaires a atteint 170 millions d’euros, en hausse de 10 % par rapport aux neuf premiers mois de 2019 ( 12 % à taux de change constants).
II – ANALYSE DES RESULTATS CONSOLIDES DES T3 ET 9M 2020
Analyse des résultats consolidés du T3 2020
Au T3 2020, le résultat brut d’exploitation a atteint 71 millions d’euros contre 84 millions d’euros au T3 2019, soit une marge de 9,9 % contre 7,9 % au T3 2020, avec :
- Une marge industrielle de 154 millions d’euros, comparée à 177 millions d’euros en 2019, à 21,5 % du chiffre d’affaires (versus 16,7 % au T3 2019), reflétant une activité plus faible dans le secteur Pétrole et Gaz en Amérique du Nord, et dans une moindre mesure dans l’Industrie en Europe, en partie compensée par (i) les réductions de coûts, (ii) une contribution plus importante de la mine et (iii) une contribution positive des activités Pétrole et Gaz en Amérique du Sud, tandis que les moindres volumes dans le secteur Pétrole et Gaz dans les régions EA-MEA ont été compensés par un prix/mix plus élevé.
- Une baisse de 17 % des coûts administratifs, commerciaux et de recherche à 77 millions d’euros, représentant 10,8 % du chiffre d’affaires et reflétant l’impact de nos mesures de réduction des coûts.
Le résultat d’exploitation est positif à 7 millions d’euros, contre 10 millions d’euros au T3 2019, incluant notamment de moindres charges d’amortissement et de dépréciation.
Le résultat financier s’est établi à - 64 millions d’euros au T3 2020, à comparer à - 56 millions d’euros au T3 2019, reflétant principalement des charges financières nettes plus élevées.
L’impôt sur les bénéfices s’est établi à - 21 millions d’euros principalement liés aux activités brésiliennes, à comparer à un impôt sur les bénéfices de - 17 millions d’euros au T3 2019.
Le résultat net, part du Groupe, s’est établi à - 69 millions d’euros, contre - 60 millions d’euros au T3 2019.
Analyse des résultats consolidés des neuf premiers mois de 2020
Au cours des neuf premiers mois de 2020, le résultat brut d’exploitation a atteint 182 millions d’euros, en baisse de 71 millions d’euros par rapport aux neuf premiers mois de 2019, soit une marge de 7,5 % (contre 8 % sur les neuf premiers mois de 2019), reflétant :
- Une marge industrielle de 451 millions d’euros, en baisse de 107 millions d’euros par rapport aux neuf premiers mois de 2019, résultant en premier lieu d’une activité plus faible dans le secteur Pétrole et Gaz en Amérique du Nord et dans une moindre mesure dans l’Industrie en Europe. Cette baisse étant en partie compensée par (i) les réductions de coûts, (ii) une contribution plus forte de la mine et (iii) une contribution positive du secteur Pétrole et Gaz en Amérique du Sud, tandis que les moindres volumes dans le secteur Pétrole et Gaz dans les régions EA-MEA ont été compensés par des livraisons importantes de tubes en aciers spéciaux.
- Une baisse de 14 % des coûts administratifs, commerciaux et de recherche à 250 millions d’euros soit 10,4 % du chiffre d’affaires, reflétant l’impact de nos mesures d’économies de coûts et de notre plan d’adaptation.
Le résultat d’exploitation est ressorti à - 507 millions d’euros, en baisse de 499 millions d’euros par rapport aux neuf premiers mois de 2019, principalement en raison de la charge de perte de valeur enregistrée au T2 2020. Les charges de « cessions d’actifs, restructurations et autres », ont augmenté de 49 millions d’euros, et incluent des provisions pour restructuration relatives à la fermeture du site de Reisholz en Allemagne, ainsi qu’aux plans d’adaptation en Amérique du Nord et au Brésil. Des charges moins élevées d’amortissements industriels ont été enregistrées.
Le résultat financier s’est établi à - 179 millions d’euros, stable par rapport aux neuf premiers mois de 2019 (- 178 millions d’euros), reflétant des charges d’intérêt plus élevées, partiellement compensées par d’autres produits financiers, incluant principalement la résolution positive d’un litige au Brésil pour 23 millions d’euros.
L’impôt sur les bénéfices s’est établi à - 51 millions d’euros, principalement liés aux activités brésiliennes.
Le résultat net, part du Groupe, s’est établi à - 636 millions d’euros, contre - 227 millions d’euros au cours des neuf premiers mois de 2019.
III - FLUX DE TRÉSORERIE & SITUATION FINANCIÈRE
Flux de trésorerie générés par l’activité
Au T3 2020, le flux de trésorerie généré par l’activité s’est établi à - 32 millions d’euros, contre - 2 millions d’euros au T3 2019, en raison principalement de la réduction du résultat brut d’exploitation et d’une hausse des dépenses de restructuration.
Au cours des neuf premiers mois de 2020, le flux de trésorerie généré par l’activité s’est établi à - 128 millions d’euros, contre 8 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2019, en raison principalement de la réduction du résultat brut d’exploitation et dans une moindre mesure de la hausse des impôts décaissés et de l’augmentation des charges financières et des dépenses de restructuration.
Besoin en fonds de roulement lié à l’activité
Le besoin en fonds de roulement lié à l’activité a diminué de 94 millions d’euros au T3 2020, en raison de la baisse de l’activité, contre une baisse de 71 millions d’euros au T3 2019. Le besoin en fonds de roulement net exprimé en jours de chiffre d’affaires a augmenté à 120 jours, contre 105 jours au T3 2019, impacté notamment par un effet mix client et la partie fixe des stocks.
Au cours des neuf premiers mois de 2020, le besoin en fonds de roulement lié à l’activité a augmenté de - 5 millions d’euros contre une augmentation de - 46 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2019.
Investissements industriels
Les investissements industriels bruts se sont élevés à - 27 millions d’euros au T3 2020, à comparer à - 43 millions d’euros au T3 2019, et se sont élevés à - 90 millions d’euros au cours des neuf premiers mois de 2020, à comparer à - 79 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2019.
Flux de trésorerie disponible
En conséquence, le Groupe a généré un flux de trésorerie disponible positif de 35 millions d’euros au T3 2020, contre 26 millions d’euros au T3 2019.
Le flux de trésorerie disponible au cours des neuf premiers mois de 2020 a été négatif de - 223 millions d’euros, alors qu’il l’avait été de - 117 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2019.
Cession d’actifs et autres éléments
Les cessions d’actifs et autres éléments se sont élevés à - 37 millions d’euros au T3 2020, du fait principalement d’effets de change négatifs sur la dette nette et de la trésorerie mise en collatéral au titre de garanties bancaires liées aux appels d'offres. Au cours des neuf premiers mois de 2020, ils se sont élevés à - 75 millions d’euros en raison d’effets de change négatifs sur la dette nette ainsi que du remboursement de dettes de location (IFRS16) et de la trésorerie mise en collatéral au titre de garanties bancaires relatives aux appels d'offres.
Dette nette et liquidité
Au 30 septembre 2020, la dette nette s’élève à 2 329 millions d’euros, contre 2 326 millions d’euros au 30 juin 2020.
Au 30 septembre 2020, la dette de location s’établit à 112 millions d’euros, contre 122 millions d’euros au 30 juin 2020.
Au 30 septembre 2020, VALLOUREC dispose de 1 349 millions d’euros de trésorerie et de 12 millions d’euros de lignes de crédit non tirées sur un montant total de 1 724 millions d’euros de lignes de crédit confirmées.
À la même date, la dette long terme s’élève à 1 749 millions d’euros et la dette court terme à 1 929 millions d’euros, dont 1 712 millions d’euros tirés sur 1 724 millions d’euros de lignes de crédit bancaire confirmées expirant en février 2021. Pour rappel, en juillet 2020, 99 millions d’euros de lignes bancaires tirées ont été remboursés.
Sur la base des résultats au 30 septembre 2020, le ratio d’endettement retraité (« covenant bancaire »), tel que défini dans les contrats bancaires, serait de 129 %. Ce ratio d’endettement retraité est testé une fois par an, au 31 décembre.
IV – LANCEMENT DE MESURES STRUCTURELLES POUR RENFORCER LA COMPETITIVITE
En complément de la réduction de l'effectif de plus d'un tiers déjà mise en place en Amérique du Nord, VALLOUREC lance des mesures structurelles pour renforcer sa compétitivité.
En Europe, le Groupe poursuit l’adaptation de son empreinte industrielle et la rationalisation de ses fonctions support :
- En France, cela se traduira par une réduction d’environ 350 postes sur des unités de production et les fonctions support, incluant la fermeture des installations de traitement thermique de Déville. La mise en place de ces mesures est soumise à la consultation des instances représentatives du personnel.
- En Allemagne, en plus du plan précédent, le Groupe mettra en œuvre un ensemble de mesures additionnelles incluant une réduction supplémentaire d’environ 200 postes sur 2021-2022 ainsi que le recours intensif au chômage partiel, avant la mise en place d’une réduction du temps de travail dans le cadre de l’accord d’entreprise existant.
Au Brésil, notre plan de mesures d’économie de coûts conduira notamment en 2020 à une réduction structurelle d’environ 500 postes sur les fonctions support ainsi qu’à l’internalisation de fonctions sous-traitées, à un effort soutenu sur l’optimisation du coût de notre acier et à la refonte de nos processus de maintenance et de planification des ventes et des opérations.
V – PERSPECTIVES 2020 CONFIRMÉES
Pétrole et Gaz
- En Amérique du Nord, après la forte baisse de l’activité de forage des opérateurs de pétrole et gaz de schiste (diminution de 75 % du nombre d'appareils de forage depuis décembre 2019), le nombre d’appareils de forage a atteint son plus bas niveau mi-août. Les prix moyens des produits OCTG en 2020, nettement inférieurs à ceux de 2019, devraient commencer à se redresser au début de l’année 2021.
- Dans les régions EA-MEA, les reports des projets des compagnies pétrolières internationales et nationales sont compensés cette année par l’effet positif des livraisons sur le carnet de commandes de tubes en aciers spéciaux.
- Au Brésil, l’activité de forage pré-salifère est en croissance par rapport à 2019, comme anticipé
Industrie & Autres
- En Europe, la demande pour les marchés de l’Industrie devrait continuer à être impactée par la crise liée au Covid-19.
- Au Brésil, le niveau global de notre activité pour les marchés Industrie est attendu stable en 2020 par rapport à 2019
- Les volumes de minerai de fer produits au Brésil sont attendus en augmentation par rapport à 2019, notamment du fait de l’utilisation d’unités mobiles de production. Les prix du minerai de fer demeurent jusqu’à présent à des niveaux favorables, mais une baisse limitée est attendue au T4.
Economies de coûts
- Confirmation de l’objectif de 130 millions d’euros d’économies brutes visées sur l’année, en plus du plein ajustement des coûts variables (y compris la main d’œuvre directe)
- Contrôle strict des dépenses, avec une enveloppe d’investissements d’environ 160 millions d’euros
Flux de trésorerie disponible
- Flux de trésorerie positif visé au S2, incluant une baisse importante du besoin en fonds de roulement
Déclarations Prospectives
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Présentation des résultats du T3 et des neuf premiers mois de 2020
Conférence téléphonique en anglais et audio webcast à 18h30 (heure de Paris)
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À propos de Vallourec
Leader mondial sur ses marchés, VALLOUREC fournit des solutions tubulaires de référence pour les secteurs de l’énergie et pour d’autres applications parmi les plus exigeantes : des puits de pétrole et de gaz en conditions extrêmes aux centrales électriques de dernière génération, en passant par des projets architecturaux audacieux et des équipements mécaniques ultra-performants. Fidèle à son esprit pionnier et fort d’une R&D de pointe, VALLOUREC ne cesse de repousser les frontières technologiques. Implanté dans une vingtaine de pays, au plus près de ses clients, le Groupe rassemble près de 19 000 collaborateurs passionnés et engagés qui offrent bien plus que des tubes : ils proposent des solutions toujours plus innovantes, fiables et compétitives, pour rendre possibles tous les projets.
Coté sur Euronext à Paris (code ISIN : FR0013506730, Ticker VK) éligible au Service de Règlement Différé (SRD), VALLOUREC fait partie des indices SBF 120 et Next 150.
Aux États-Unis, VALLOUREC a mis en place un programme sponsorisé d’American Depositary Receipt (ADR) de niveau 1 (code ISIN : US92023R2094, Ticker : VLOWY). La parité entre l’ADR et l’action ordinaire VALLOUREC est de 5 pour 1.
Calendrier
| 17 février 2021 | Publication des résultats annuels de 2020 |
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Relations investisseurs
Jérôme Friboulet
Tel. : 33 (0)1 49 09 39 77
Investor.relations@vallourec.com | Relations presse
Héloïse Rothenbühler
Tél. : 33 (0)1 41 03 77 50
heloise.rothenbuhler@vallourec.com
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Relations actionnaires individuels
N° Vert : 0805 65 10 10
actionnaires@vallourec.com
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Annexes
Du fait des arrondis, l’addition des chiffres figurant dans ces tableaux et d’autres documents peut ne pas exactement correspondre aux totaux et les pourcentages peuvent ne pas refléter exactement les valeurs absolues.
Pièces jointes à ce communiqué :
- Production expédiée
- Taux de change
- Chiffre d’affaires par zone géographique
- Chiffre d’affaires par marché
- Compte de résultat consolidé résumé
- Bilan consolidé résumé
- Covenant bancaire
- Flux de trésorerie disponible
- Tableau des flux de trésorerie
- Définitions des données financières à caractère non strictement comptable
Production expédiée
| En milliers de tonnes | 2020 | 2019 | Variation |
| T1 | 450 | 571 | - 21,2 % |
| T2 | 422 | 605 | - 30,2 % |
| T3 | 319 | 595 | - 46,4 % |
| Total | 1 191 | 1 771 | |
Taux de change
| Taux de change moyen | | 9 mois 2020 | 9 mois 2019 |
| EUR / USD | | 1,13 | 1,12 |
| EUR / BRL | | 5,71 | 4,36 |
| USD / BRL | | 5,08 | 3,88 |
Chiffre d’affaires par zone géographique
| En millions d'euros | 9 mois 2020 | En % du CA | 9 mois 2019 | En % du CA | Variation | T3 2020 | En % du CA | T3 2019 | En % du CA | Variation |
| Europe | 406 | 16,8 % | 457 | 14,4 % | - 11,2 % | 141 | 19,7 % | 146 | 13,8 % | - 3,4 % |
| Amérique du Nord (Nafta) | 581 | 24,1 % | 981 | 31,0 % | - 40,8 % | 99 | 13,8 % | 313 | 29,5 % | - 68,4 % |
| Amérique du Sud | 532 | 22,1 % | 508 | 16,0 % | 4,7 % | 209 | 29,2 % | 179 | 16,9 % | 16,8 % |
| Asie et Moyen-Orient | 664 | 27,5 % | 883 | 27,9 % | - 24,8 % | 197 | 27,5 % | 334 | 31,5 % | - 41,0 % |
| Reste du monde | 229 | 9,5 % | 340 | 10,7 % | - 32,6 % | 71 | 9,9 % | 88 | 8,3 % | - 19,3 % |
| Total | 2 412 | 100 % | 3 169 | 100 % | - 23,9 % | 716 | 100 % | 1 060 | 100 % | - 32,5 % |
Chiffre d’affaires par marché
| 9 mois 2020 | En % du CA | 9 mois 2019 | En % du CA | Variation | En millions d'euros | T3 2020 | En % du CA | T3 2019 | En % du CA | Variation |
| 1 480 | 61,4 % | 2 066 | 65,2 % | - 28,4 % | Pétrole et gaz | 410 | 57,3 % | 671 | 63,3 % | - 38,9 % |
| 161 | 6,7 % | 214 | 6,8 % | Mercredi 18 novembre 2020, 19h00 - LIRE LA SUITE 
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Communication
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Communication
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Communication
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