Ursula von der Leyen n’a pas fini d’avaler des couleuvres
ANALYSE. La très atlantiste présidente de la Commission européenne a présenté le bilan de ses 100 jours. Elle refuse d’élever le ton face à Donald Trump tout en poussant au réarmement massif de l’Europe. Déterminée à incarner le «réveil européen», elle va devoir faire face à des obstacles
Une stratégie pour occuper le terrain? Une forme de provocation? A Bruxelles, la «Reine Ursula» a encore frappé. Quand les près de 900 journalistes accrédités à Bruxelles recevaient l’invitation, jeudi, en plein sommet spécial européen, pour une conférence de presse de la présidente de la Commission européenne calée dimanche à midi, beaucoup ont eu de la peine à contenir leur grognement. Un dimanche à midi, vraiment? Les 100 jours officiels de son deuxième mandat tombent mardi, pourquoi ne pas attendre la bonne date pour faire le bilan? Explication (pas vraiment convaincante): elle sera à Strasbourg en ce début de semaine.