Les salariés de Cora vivent dans l'incertitude depuis des mois. Cette inquiétude avait débouché début mars sur une action de blocage du dépôt logistique d'Ottignies.
Avec ses sept magasins (3 dans le Hainaut, 2 à Bruxelles, 1 à Liège et 1 au Luxembourg), Cora est la dernière enseigne de distribution active au sein du groupe Louis
DELHAIZE GROUP après la vente des Match, Smatch et Delitraiteur à
COLRUYT et des Louis
DELHAIZE GROUP à Delhaize.
CARREFOUR a par ailleurs racheté les activités françaises et roumaines de Cora et Match et E.Leclerc a repris Cora Luxembourg.
Pour l'enseigne Cora, le groupe Louis
DELHAIZE GROUP est depuis longtemps à la recherche d'un repreneur, mais sans succès. Fin de l'année dernière, la chaine avait à nouveau dû faire l'objet d'une injection de capitaux à hauteur de 30 millions d'euros. "Désormais, il se dit que le groupe se focalise sur les immeubles qui abritent les magasins et les galeries qui les entourent. Il vendrait ainsi les murs qui seraient réorganisés en plus petites surfaces", avance L'Echo sur son site internet.
"On a peur de ce qu'on va nous dire", commente pour sa part Fabienne Meulemans, déléguée syndicale Setca, dont les propos sont repris sur le site internet du journal Le Soir. "Soit il s'agit d'une reprise, soit d'une faillite, soit d'une procédure de réorganisation judiciaire", poursuit-elle. "Tous les scénarios sont possibles. On pourrait se retrouver comme Lunch Garden."
"C'est une inquiétude qui dure déjà depuis des mois, voire des années", ajoute Fabienne Meulmanns auprès de RTL info. "On sait très bien que Cora rencontre des difficultés, mais c'est très prononcé depuis le début de l'année. Et même si on s'y attend, on n'est jamais prêts."
À lire aussi
"Les gens viennent travailler avec les pieds de plomb": blocage terminé au dépôt Cora, les magasi ...