
Des caisses de pension veulent que les gérants qui investissent pour elles prennent mieux en compte leurs aspirations et leurs objectifs en matière de durabilité. En prenant position lors des votes en assemblée générale des entreprises en portefeuille
En jargon de finance durable, on appelle cela le «stewardship». C’est un dialogue actif entre investisseurs et entreprises afin que les premiers puissent encourager des changements dans la pratique ou la stratégie des secondes. Cette forme de finance éthique passe notamment par le vote lors des assemblées générales. Mais dans la pratique, elle se heurte à un écueil simple: très souvent, les investisseurs ne détiennent pas eux-mêmes les actions des sociétés qu’ils financent, mais à travers des fonds de placement.
Ces derniers disposent donc du droit de vote conféré par des actions, mais tendent à souvent accepter les recommandations des entreprises, ou à ne pas voter du tout. Ce qui n’est pas forcément en adéquation avec les positions des investisseurs finaux ou l’influence qu’ils souhaiteraient exercer. Une initiative est lancée à Genève pour améliorer leur représentation.
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