Une ONG dénonce les ambitions mercantiles de TotalEnergies avec le GNL russe
La major française TotalEnergies, qui vient d'annoncer 4,1 milliards de dollars de bénéfice net au deuxième trimestre, est toujours le 2e plus gros acheteur de gaz naturel liquéfié (GNL) russe, dénonce jeudi l'ONG Global Witness, qui appelle l'Europe à interdire ce commerce pour éviter d'alimenter "la machine de guerre" de Moscou.
L'ONG reproche à la société d'engranger des profits en partie grâce à ses importations de GNL depuis la Russie où elle est liée à un contrat de long terme dans l'immense champ géant gazier de Yamal en Sibérie arctique.
"Le GNL continue d'être une source de revenus clé pour le Kremlin et sa guerre en Ukraine", martèle Global Witness dans un communiqué en réitérant "ses appels à l'UE et à ses États membres, dont la France, pour qu'ils interdisent les importations et le commerce de GNL russe" par ses entreprises.