
Selon Bloomberg, la famille GUILLEMOT fondatrice d’Ubisoft et l’actionnaire chinois Tencent seraient en discussion pour assurer l’avenir de l’éditeur de jeux vidéo secoué par plusieurs échecs. Parmi les solutions envisagées, un rachat pour quitter la bourse
Malgré ses déboires, UBISOFT a vu son cours boursier s’envoler vendredi. La possibilité d’un rachat pour retirer l’éditeur français de jeux vidéo des marchés boursiers a fait augmenter le titre de 33%. Sa plus forte hausse depuis son introduction en bourse en 1996. Selon Bloomberg, citant une source anonyme, c’est un des scénarios pour stabiliser la situation de l’entreprise étudiés par la famille GUILLEMOT, qui a fondé l’entreprise, et l’actionnaire chinois Tencent, aujourd’hui numéro un mondial de l’industrie vidéoludique.
Après plusieurs années de concentration dans la production de jeux vidéo, UBISOFT est un des derniers acteurs à ne pas avoir été absorbé par un des mastodontes du secteur. L’éditeur français vit actuellement une période compliquée, entre accueil mitigé de ses dernières sorties et report du nouvel opus de sa licence phare, Assassin’s Creed. Des difficultés qui pèsent sur son cours boursier, qui évoluait jusqu’à présent à son niveau le plus bas depuis dix ans. Avant les rumeurs évoquées par Bloomberg, le titre d’Ubisoft avait perdu plus de la moitié de sa valeur entre début janvier et fin septembre. L'éditeur est aujourd'hui valorisé à 1,7 milliards d'euros.
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