PARIS (Reuters) - Plusieurs mois avant l'arrestation de Carlos Ghosn, le gouvernement japonais est intervenu dans les discussions entre
RENAULT et Nissan en vue d'une éventuelle fusion entre les deux constructeurs, rapporte vendredi le Wall Street Journal, citant des sources proches des discussions.
Les dirigeants de Nissan ont d'abord demandé au ministère japonais de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie (METI) de l'aider à repousser un projet de fusion sur lequel Carlos Ghosn travaillait, ajoute le WSJ citant une source.
Mais cette demande a failli se retourner contre les dirigeants de Nissan, le METI ayant entrepris d'élaborer un projet en vue de superviser les discussions entre les deux constructeurs, une présence que le groupe japonais jugeait finalement encombrante, poursuit le journal.