Les difficultés du sidérurgiste soleurois empêtré dans la crise mondiale de l’acier auront marqué l’année en Suisse. Le parlement a fini par lui octroyer un coup de pouce
Stahl Gerlafingen. Les Romands ont découvert cette année ces deux mots qui désignent un sidérurgiste installé au sud de Soleure. Une pièce essentielle, vieille de deux siècles, dans le puzzle suisse de la construction. Capable de livrer avec une souplesse vantée par de nombreuses entreprises générales un acier d’armature plus vert que la moyenne et «made in Switzerland». Du circuit court grâce au recyclage.
Le poids lourd a fait couler de l’encre car il n’a pas été épargné par la crise de l’acier, devenue aiguë en 2024. Une crise mondiale, démarrée en Chine où les surcapacités font des ravages, qui touchent l’Europe. L’Allemagne, la France mais aussi la Suisse où les prix de l’énergie sont devenus très élevés. Un paramètre clé dans une industrie où les fourneaux doivent atteindre les 1600 degrés. Stahl Gerlafingen, comme Swiss Steel – l’autre grande aciérie nationale – en a fait les frais cette année: le groupe a taillé dans ses effectifs et fermé une de ses lignes de production.
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