Créée en 2006, la plateforme de musique en ligne suédoise est sur le point d’enfin atteindre la rentabilité. Sans renier ses racines européennes, Spotify suit un modèle très américain
Précipitez-vous sur le site de l’Université de Fribourg qui vous présente quelques-uns de ses plus éminents diplômés. Sans surprise, vous tomberez sur l’ancien conseiller fédéral Joseph Deiss ou le syndicaliste Christian Levrat reconverti en patron de La Poste. Vous découvrirez aussi une kyrielle de personnalités parmi lesquelles Klaus Hommels.
Si cet Allemand de 57 ans – aujourd’hui également au bénéfice de la nationalité suisse – est inconnu du grand public, il en va tout autrement dans le petit monde de la tech. Celui qui a obtenu un doctorat en finance dans l’alma mater fribourgeoise représente l’un des investisseurs de la première heure de Spotify, l’une des rares réussites de la scène européenne de la technologie destinée à la consommation de masse.
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