
La direction de la grande banque s’exprime pour la première fois publiquement sur les rumeurs de délocalisation du siège, dans un environnement marqué par des discussions sur la future réglementation des banques trop grandes pour faire faillite
Après des semaines de rumeurs, UBS a clarifié sa position. «Nous n’avons jamais dit que nous voulons quitter la Suisse. Nous n’avons pas initié ce thème lié à une délocalisation à l’étranger. Ce sont des spéculations. Ni moi, ni le président du conseil d’administration n’avons émis une telle menace. Notre position n’a pas changé: nous voulons trouver une solution mesurée pour rester une banque globale compétitive, opérant à partir de la Suisse», a déclaré Sergio Ermotti, le directeur général d’UBS, en marge d’un point de presse organisé mardi à Zurich.
Mi-septembre, le journal américain New York Post avait rapporté que le banquier et le président du conseil d’administration, Colm Kelleher, auraient rencontré des autorités américaines pour discuter d’un éventuel déménagement du siège d’UBS vers les Etats-Unis. Cette mesure aurait permis d’échapper au durcissement de la réglementation bancaire qui se dessine en Suisse, à la suite de l’effondrement de CREDIT SUISSE en 2023. Si ce n’était pas la première fois qu’une telle rumeur refaisait surface, l’article se distinguait par les détails évoqués: le nom de banques américaines susceptibles d’être rachetées par la première banque helvétique avait été énoncé.
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