A l’image de sa maison mère, l’avenir du bras financier du géant jaune est marqué par de nombreuses interrogations. Le parlement reste opposé au projet d’octroi de crédits par l’établissement ainsi qu’à sa privatisation. Son nouveau directeur général commencera le 1er juillet
Beat Röthlisberger, ancien numéro deux de la Banque cantonale de Bâle-Campagne, prendra les rênes de PostFinance dans quelques jours. Plus précisément le 1er juillet. Cette annonce, en février, a mis fin à la longue recherche d’un successeur à Hansruedi Köng. Ce dernier avait en effet communiqué sa volonté de laisser les rênes déjà en mars 2023.
Cette difficulté à pourvoir la tête de la direction d’une des banques systémiques suisses a ses raisons: personne ne sait exactement dans quelle direction la filiale de La Poste doit aller à moyen terme. Pendant des années, Hansruedi Köng aura essayé de transformer l’établissement en une banque comme les autres, mais sans succès. Le Bernois a longtemps plaidé en faveur de l’octroi par l’entreprise de crédits et d’hypothèques à son compte mais ses concurrents s’y sont toujours opposés, en mettant l’argument de la concurrence déloyale en avant.
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