
CHRONIQUE. Après que la Banque nationale a baissé ses taux d’intérêt en mars, les banques centrales américaine et européenne affrontent des situations contrastées. Après deux années difficiles, les investisseurs en obligations pourraient enfin être à la fête
En 2022, les banques centrales ont dû faire face à un environnement économique très inflationniste causé par des politiques fiscales accommodantes, l’interruption des chaînes d’approvisionnement post-covid et la crise énergétique. Ces effets néfastes tendant maintenant à s’estomper, l’inflation revient à des niveaux plus proches des cibles des banques centrales, qui devraient commencer à baisser leurs taux directeurs.
Grâce à une inflation sous les 2%, la BNS a ouvert le bal de la baisse des taux en mars, prenant par surprise la plupart des économistes. L’inflation restant au-dessus du seuil critique des 2% aux Etats-Unis et en Europe, la Fed ou la BCE pourront-elles suivre leur homologue helvétique?
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