
La liberté économique recule dans le monde. C’est ce que montre le dernier rapport «Economic Freedom of the World». Les Etats-Unis et la Suisse voient leur classement se dégrader. Les chiffres sont clairs: plus l’Etat s’étend, plus la prospérité est menacée
La liberté économique est un mécanisme implacable: là où elle progresse, la prospérité suit; là où elle recule, pauvreté et tensions surgissent. Le dernier rapport «Economic Freedom of the World», publié en Suisse par l’Institut libéral, en donne une nouvelle démonstration. Depuis vingt ans, le monde avançait. Mais l’élan s’est brisé: les politiques publiques adoptées durant et après la pandémie et les replis protectionnistes ont effacé près d’une décennie de progrès.
L’indice mesure la liberté économique des pays selon cinq critères: taille de l’Etat, respect des droits de propriété, stabilité monétaire, ouverture commerciale et liberté réglementaire. Les champions sont Hongkong, Singapour et la Nouvelle-Zélande. Ce sont aussi les pays où l’on vit plus longtemps et où les plus pauvres gagnent beaucoup plus qu’ailleurs. L’indice est clair: plus un pays garantit à ses citoyens le droit de produire, d’échanger et de contracter librement, plus son niveau de vie grimpe. Dans le quartile le plus libre, les revenus sont en moyenne six fois supérieurs à ceux du quartile le plus étatisé. L’espérance de vie y est plus longue de dix-sept ans, la pauvreté y est 25 fois moins répandue.
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