Prison ferme requise pour des effondrements restés "une blessure" à Marseille
Trois ans de prison pour un ancien adjoint au maire de Marseille, autant pour un copropriétaire: au procès des effondrements mortels de la rue d'Aubagne, le parquet a requis de lourdes peines pour ce drame du logement indigne qui ne doit rien "au hasard".
Le procureur Michel Sastre a demandé au tribunal de "recenser tous les manquements" des 16 prévenus, "pour faire jurisprudence, pour qu'on puisse se dire: Plus jamais ça ", relevant le rôle "pédagogique" de cette affaire.
Il a appelé à condamner la quasi-totalité des 16 prévenus car "ils ont commis des fautes qui ont anéanti des vies".