
L’attractivité de Genève repose notamment sur les entreprises internationales qui y installent leur siège. Le départ de SGS peut faire craindre d’autres défections, mais les fondamentaux restent solides
«Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.» Le départ probable de la SGS à Zoug, révélé par Le Temps, donne des sueurs froides à la Genève économique. Faut-il y voir un cas isolé ou le signe d’une désaffection pour la Cité de Calvin? Le géant de la certification et son bâtiment de la place des Alpes faisaient partie du paysage genevois. Mais pas question d’en tirer des conclusions catastrophistes, estiment les observateurs.
«Genève reste très attractive, assure le député socialiste Thomas Wenger. Je regrette évidemment qu’une entreprise comme SGS s’en aille, mais beaucoup d’autres sont venues ou se sont renforcées. On le voit avec les comptes de l’Etat [prévoyant un excédent de 500 millions de francs, ndlr], traduisant une économie qui se porte bien, notamment dans le négoce de matières premières, mais aussi la finance, l’horlogerie, la pharma, les parfums, la biotech…»
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