En pleine crise énergétique, il y a un an, un panel d’entreprises a décidé de plancher, sous l’égide du Forum économique mondial (WEF), sur les solutions à privilégier pour réduire empreinte carbone et consommation
Quelques semaines avant que la nouvelle année n’incite à prendre de bonnes résolutions, 120 pays réunis à Dubaï, à l’occasion de la COP28, ont pris les devants: le 13 décembre dernier, ils se sont engagés dans une déclaration jugée historique à transiter «progressivement» hors des énergies fossiles.
Alors que le réchauffement climatique poursuit une trajectoire plus élevée que celle qui était envisagée dans les Accords de Paris de 2015 (pas plus de 2 degrés), il s’agit désormais de mettre l’ouvrage sur le métier pour aller au-delà des mots. C’est dans ce contexte que le WEF a proposé lundi une série de mesures centrées sur la demande énergétique qui pourraient, selon ses calculs, permettre de réduire de près d’un tiers (31%) l’intensité énergétique des transports, de l’industrie et du bâtiment, et ainsi contribuer à décarboner l’économie mondiale sans porter atteinte à sa croissance.
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