L'industriel américain
GENERAL ELECTRIC (GE) "n'a pas de plan B" pour son plan social, qui prévoit 1.050 suppressions de postes, principalement à Belfort, où l'activité se poursuivra, assure dans un entretien dimanche à L'Est républicain le directeur des opérations pour l'Europe du groupe.
Le plan de suppressions de 1.050 postes, dont 800 à Belfort, "est la conséquence d'un projet beaucoup plus global, à l'échelle mondiale", qui "a touché 12.000 personnes dans le monde" et "malheureusement, aujourd'hui, on n'a pas de plan B", confie le directeur des opérations industrielles pour l'Europe de GE Power, Patrick Maffeis.
L'industriel "a enregistré près d'un milliard de pertes dans la division GE Power, ce qui correspond à trois millions par jour", rappelle-t-il.