OPINION. La levée de l’interdiction n’est pas un laissez-passer pour des projets de construction immédiats, mais une étape nécessaire pour pouvoir conserver l'option nucléaire, souligne Hans-Ulrich Bigler, président du Forum nucléaire suisse
Le conseiller fédéral Albert Rösti avait tout juste formulé son souhait de lever l’interdiction de construire de nouveaux réacteurs que les critiques, bien connues, des antinucléaires fusaient déjà de toutes parts. Sans surprise, Les Vert·e·s ont été parmi les premiers à réagir. La présidente du groupe parlementaire, Aline Trede, s’est immédiatement insurgée: «La décision du Conseil fédéral d’autoriser la construction de nouvelles centrales nucléaires est totalement dépassée et il s’agit d’une aberration économique. Personne ne veut davantage de réacteurs, pas même les groupes énergétiques suisses.» Mais dans ce cas, pourquoi interdire l’énergie nucléaire? Une fois de plus, cette réaction révèle davantage un durcissement idéologique qu’une vision objective.
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