
COMMENTAIRE. La position et le comportement d’UBS dans le financement aux entreprises commencent à inquiéter. Un sérieux signal d’avertissement, près de seize mois après que le géant bancaire a absorbé Credit Suisse
Circulez, il n’y a rien à voir. C’est ce que nous disait la Finma en juin en accordant son blanc-seing final à la fusion d’UBS et de Credit Suisse. Car on l’avait presque oublié, l’autorité de surveillance des marchés financiers devait encore donner son accord à l’opération sous l’angle de la concurrence.
Le caractère exceptionnel de l’absorption de son rival par le numéro un bancaire suisse avait entraîné une procédure particulière, privant la Commission de la concurrence de ses prérogatives habituelles. Si les deux institutions ont collaboré de près, la Comco n’en a pas moins tiré des conclusions plus nuancées. Elle voit certains aspects du financement aux entreprises fragilisés par la position dominante que détient désormais la banque aux trois clés. En écho à ses observations, des médias ont fait état depuis de PME se plaignant du comportement de la grande banque à leur égard.
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