
Alors que le secteur cherche son souffle sur des marchés embryonnaires, Inde en tête, une clientèle phare échappe encore à de nombreuses maisons: la femme. Le territoire est vaste, mais pas si simple à aborder. Les marques livrent leurs petits secrets
Il suffit d’y penser pour la voir partout. Hasard des lancements ou retournement stratégique, la femme attire toute l’attention de l’industrie horlogère depuis ce printemps. Omega a frappé fort en juin avec un nouveau calibre de petite taille pour sa ligne Aqua Terra. Début septembre, c’est Tissot qui a joué la carte féminine, avec sa nouvelle SRV, fer de lance de sa stratégie de croissance en Europe et aux Etats-Unis. Sans omettre les autres primeurs de l’année: Patek Philippe et sa Twenty~4 quantième perpétuel, Blancpain et sa Fifty Fathoms rose, Bulgari et sa Serpenti Aeterna, etc.
La femme sera-t-elle le sixième continent, qui redonnera du souffle à un marché écrasé par la guerre tarifaire de Trump et l’apathie de la Chine? Beaucoup de marques y croient et le potentiel est bien réel: à de rares exceptions près, les ventes sont loin de refléter la parité des genres que l’on retrouve dans la population mondiale. En dehors des marques joaillières, nées dans la féminité, la montre femme ne représente qu’une fraction du chiffre d’affaires. Comme si la montre était une affaire d’hommes.
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