
Suissetec, le lobby du second œuvre en Suisse, ne voit que de bonnes raisons de s’opposer à la suppression de l’impôt soumis au vote le 28 septembre. Même si son représentant romand reconnaît la nature arbitraire de la valeur locative
La faîtière du second œuvre Suissetec compte 3600 entreprises membres en Suisse et au Liechtenstein et n’a pas attendu le 28 septembre pour prendre position sur la valeur locative. C’est un non appuyé que lance l’association de la technique du bâtiment. Marc Bovier, entrepreneur en Valais, représente la Suisse latine au comité central de Suissetec et explique avec ses mots les conséquences possibles d’un changement de régime. Même s’il reconnaît la part arbitraire de cet impôt, son maintien demeure essentiel à la bonne santé de la branche.
Selon lui, la taxe sur la valeur locative est devenue un pilier pour tout le secteur. Les procédures sont rodées et efficientes, alors pourquoi changer, demande-t-il. A ses yeux, le risque n’est pas seulement de mettre un frein aux rénovations du bâti – et par ricochet au programme énergétique décidé par Berne – en cas de suppression des incitations fiscales. L’impôt fonctionne aussi comme un écran de protection face au travail au noir, au dumping salarial et in fine au risque de perte d’emplois dans un secteur «qui se porte bien».
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