
Petites par la taille mais grandes au regard de leurs avantages, les «tiny houses» offrent le dessein d’une vie plus flexible, plus durable et économique. En Suisse pourtant, leurs murs butent encore sur le poids des lois et des démarches
Chacun en a conscience, le marché du logement traverse une crise profonde et rien n’indique une amélioration prochaine. La pénurie frappe notamment de plein fouet les personnes vivant seules (représentant un tiers des 4,1 millions de ménages suisses, soit quatre fois plus qu’en 1970), conséquence d’une société toujours plus individualisée, du recul de la famille nucléaire et du vieillissement de la population.
Or, alors que les modèles d’habitat peinent déjà à suivre cette évolution, la nouvelle loi sur l’aménagement du territoire (LAT) est venue ajouter une contrainte supplémentaire en imposant une densification accrue. Et force est de constater que ni les tours d’habitation jugées peu attrayantes, ni les colocations ou «clusters» difficilement compatibles avec le besoin d’intimité ou encore les écoquartiers dont la construction s’éternise ne parviennent à répondre à l’urgence. Mais une alternative discrète et prometteuse pourrait bien changer la donne en zones pavillonnaires: celle des micromaisons (ou communément appelées «tiny houses»).
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