
Pour le think tank libéral, il est grand temps de supprimer les garanties d’Etat explicites, dont bénéficient les banques cantonales. Ces privilèges entraînent des coûts élevés pour les contribuables et désavantagent les banques privées
L’absorption de CREDIT SUISSE par UBS a relancé le débat sur la garantie implicite dont bénéficie le nouveau géant bancaire et du risque qu’il fait peser sur l’économie helvétique. Dans ces discussions, les avantages dont profitent les banques cantonales passent inaperçus, estime Avenir Suisse. Dans une analyse publiée mercredi, le laboratoire d’idées a cherché à chiffrer les coûts cachés des garanties d’Etat et des exonérations fiscales.
Aujourd’hui, 21 banques cantonales bénéficient d’une garantie d’Etat explicite de la part de leurs cantons. En cas de crise, ceux-ci doivent légalement assumer les engagements de la banque. Les garanties d’Etat explicites entraînent des coûts élevés pour les contribuables, souligne Avenir Suisse. «A l’instar des exemples historiques de Soleure, Berne et Genève, une crise d’une banque cantonale pèse sur les contribuables pendant des années», met en garde Lukas Schmid, l’auteur de l’étude.
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