Les groupes Rossel et IPM annoncent la signature d’un protocole de fusion
Le rapprochement entre les deux grands groupes de presse belge francophone, Rossel et IPM, pressenti depuis quelques semaines, est présenté comme « indispensable » pour garantir la pérennité d’un journalisme professionnel et indépendant en Belgique francophone. L’opération reste soumise à l’approbation de l’Autorité belge de la concurrence, car derrière ces deux noms se cachent les quotidiens les plus connus en Wallonie et à Bruxelles: La Soir, Sudinfo, la DH, la Libre et L’Avenir...Galant veut des garantiesLors de sa rencontre, vendredi dernier, avec les dirigeants des groupes Rossel et IPM, la ministre des Médias en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), Jacqueline Galant, avait demandé « des garanties claires quant au respect du pluralisme des médias en FWB et à la préservation de la diversité des titres de presse présents sur le territoire », indique-t-elle lundi, alors que les deux groupes de presse viennent de signer le protocole.« Je comprends les enjeux auxquels est confrontée la presse écrite francophone sur un marché étroit et ultra-concurrentiel. Un rapprochement entre deux groupes privés n’est, en soi, pas problématique, d’autant plus dans un paysage médiatique francophone ou la dominance du média public est bien établie », souligne la ministre.En 2021, Rossel et DPG s’alliaient pour racheter RTL Belgium :
« Il relève cependant de la compétence de l’Autorité belge de la concurrence de statuer sur les conséquences de ce rapprochement pour le marché et la concurrence. Mon rôle, en tant que ministre des Médias, est d’être garante du pluralisme et de veiller à ce que ce projet ne porte atteinte ni à la diversité des titres, ni à la qualité de l’information en Fédération Wallonie-Bruxelles », ajoute Jacqueline Galant.Cette dernière assure « avoir demandé à François Le Hodey et Bernard Marchant des garanties précises sur ce point » ...