Les victimes du clergé réclament des mesures très concrètes en matière de protection des mineurs contre les agressions sexuelles dans les rangs de l'Eglise, à l'instar de plusieurs commissions d'enquête.
Avant la réunion des présidents des épiscopats mondiaux au Vatican, convoquée du 21 au 24 février par le pape François, voici quelques-unes de leurs requêtes:
- Renvoi immédiat des agresseurs et de leurs protecteurs
- "La tolérance zéro pour les abus sexuels perpétrés par des ecclésiastiques doit être inscrite par écrit dans la loi universelle de l'Eglise avant la fin de la réunion" et cette obligation doit s'appliquer au niveau mondial, souhaite
ECA ("Ending clerical abuse", Mettre fin aux abus du clergé), une organisation de défense des victimes présente dans 17 pays.
- Il faut "renvoyer tout évêque ou cardinal impliqué dans la couverture d'agressions sexuelles du clergé", stipule l'association américaine Snap ("Survivors network of those abused by priests", réseau de survivants d'agressions sexuelles par des prêtres).