
Deux ans après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) ne s’attend pas à trouver beaucoup de biens qui pourraient tomber sous le coup des sanctions à l’encontre de Moscou
A moins qu’il y ait de nouvelles sanctions, les avoirs russes gelés ne devraient pas sensiblement augmenter en Suisse. Les propos émanent de Simon Plüss, le chef du centre de prestations Contrôles à l’exportation et sanctions au Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) lors d’un point de presse tenu mardi. Deux ans après l’invasion de l’Ukraine par la Russie et la reprise des sanctions de l’Union européenne, la Suisse a gelé des actifs d’un montant d’environ 13 milliards de francs, dont 7,2 milliards de francs de la banque centrale russe.
«Il est compréhensible que le Seco ne s’attende plus à voir les avoirs gelés russes progresser sensiblement. Après plus de deux ans de guerre, la fenêtre d’opportunité s’est quasi fermée. Les personnes qui pourraient être touchées par ces sanctions ont eu le temps de transférer leurs biens vers d’autres pays», fait remarquer auprès du Temps Robert Bachmann, un analyste de l’ONG Public Eye qui a mené plusieurs enquêtes sur le sujet.
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