
Les navires au large de la Sibérie, entre l’Europe et la Chine, sont encore rares, mais cet axe s’ouvre. La fonte des glaces joue en sa faveur et son tracé est vite plus court que celui qui passe par le sud
Elle se développe progressivement et, à long terme, les signaux sont au vert. L’an dernier, 38 millions de tonnes de marchandises ont transité par bateau au nord de l’Asie et de l’Europe, au large des côtes de la Russie et de la Norvège. Chaque année c’est un peu plus, même si les quantités restent modestes par rapport aux 524 millions de tonnes de marchandises qui sont passées par le canal de Suez et la route du sud (la principale autoroute maritime au monde).
Alexeï Likhatchev, le patron de Rosatom, une société énergétique russe qui exploite également la route maritime du Nord, s’en est réjoui la semaine dernière dans un point de presse. «Dans les années à venir, ce seront sûrement des centaines de millions de tonnes» qui seront acheminées par la voie commerciale reliant l’Europe à l’Asie par l’Arctique, a-t-il affirmé.
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