Les promesses électorales du futur président lui ont permis de surfer sur le mécontentement de l’électorat lassé des crises et d’une inflation à 143%. Mais peuvent-elles constituer une politique économique viable?
«La reconstruction de l’Argentine commence aujourd’hui», a déclaré dimanche soir Javier Milei dans son premier discours de président élu du pays. L’économiste libertarien a remporté le suffrage après avoir promis de «passer les dépenses publiques à la tronçonneuse», d’abandonner le peso au profit du dollar et de «dynamiter» la banque centrale argentine. Quels sont les objectifs d’une telle politique ultralibérale? Quelles seraient ses conséquences? L’ancien commentateur habitué des plateaux TV va-t-il vraiment la mettre en place après son entrée en fonction, le 10 décembre?
«Ce n’est pas le moment pour des mesures graduelles», a également scandé l’ancien député de 53 ans devant ses supporters, après l’annonce de sa victoire. En matière d’économie, le programme du futur président est en effet radical. Javier Milei prévoit donc de «dollariser» l’économie argentine pour lutter contre une inflation annuelle de 143% en mettant fin à la planche à billets.
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