
C’est connu, le propriétaire de LVMH est un prédateur né. Et il a suffi que sa «petite» participation dans Richemont filtre, pour que l’action du groupe genevois monte. Il faut dire qu’avec la baisse de régime du luxe, le moment est propice aux acquisitions
Certains épiphénomènes en disent long sur l’état d’un secteur. Il a suffi de quelques mots repris d’une source anonyme «proche d’Arnault» par l’agence Bloomberg pour faire monter l’action Richemont. L’annonce en question est une «petite» participation de Bernard Arnault dans Richemont. L’article est publié mardi, le titre gagne le jour même 2,74%. La flambée n’a toutefois pas provoqué d’incendie. Mercredi, l’action a terminé en recul de 1,25%.
Néanmoins, l’aiguillon lancé par Bloomberg a piqué juste. Car, en ce moment, le marché du luxe est plus sensible encore qu’à l’accoutumée. Le secteur se trouve sur un plateau, après plusieurs années de forte progression. De quoi peser sur les valorisations et relancer les spéculations en matière d’acquisition, de fusion, voire de mégafusion.
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