
Les grands groupes de champagne font état de ventes en baisse à la fois en France et à l’exportation, jusqu’à 10%. D’éventuels tarifs douaniers américains n’arrangeraient évidemment pas la situation
Morosité dans les vignes. Mardi, après d’autres entreprises, le groupe Vranken-Pommery a publié un bilan 2024 plutôt morose. Ses expéditions ont fléchi de 9,2% l’année passée, avec une baisse «dans la plupart des marchés» hormis le Benelux et l’Australie, l’Amérique du Nord restant stable. Mercredi, le leader LVMH (Moët & Chandon, Hennessy, Veuve Clicquot, Ruinart, Dom Pérignon, Krug) faisait état d’une baisse de 11% de ses ventes de vins et spiritueux, et pour l’ensemble du groupe, d’un tassement des affaires qui a pesé sur la bourse de Paris ce mercredi matin.
Les résultats des acteurs de l’alcool sont globalement mauvais; ce mardi aussi, le groupe Rémy Cointreau déclarait une chute de 20% de ses ventes sur le troisième trimestre de son exercice décalé. Dans ce cas, le cognac pèse lourd dans les ventes de la compagnie, mais il semble que le champagne, en particulier, soit à la peine.
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