
Outil utilisé par les assureurs pour transférer le risque vers les marchés de capitaux, les «cat bonds» gagnent en popularité et battent des records cette année. Le volume d’émission atteint au premier semestre est proche de celui enregistré sur l’ensemble de l’année 2024
L’éboulement spectaculaire de Blatten fin mai, les incendies autour de Los Angeles, les feux de forêt au Canada, les inondations au Vietnam. Depuis le début de l’année, les exemples de catastrophes naturelles spectaculaires ne manquent pas. Et ces événements ne sont pas sans conséquences économiques. Au premier semestre, ils ont engendré 135 milliards de dollars (109 milliards de francs) de pertes économiques à l’échelle mondiale, selon une première estimation du réassureur Swiss Re publiée le 6 août. Sur la même période en 2024, le chiffre était de 123 milliards de dollars (99 milliards de francs). Quant aux pertes assurées, elles s’élèvent à 80 milliards contre 69 milliards sur les six premiers mois de 2024.
Une situation qui permet au marché des obligations catastrophes, ou cat bonds, d’enchaîner les records. Au début du mois de juillet, le site spécialisé dans le suivi de ce secteur Artemis.bm relevait que le volume d’émission avait atteint les 18,8 milliards de dollars au cours du premier semestre, soit plus que le record enregistré sur l’ensemble de l’année 2024 à 17,7 milliards.
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