
CHRONIQUE. Le président élu Donald Trump a promis une cure d’amaigrissement à l’Etat fédéral sous la houlette des milliardaires Elon Musk et Vivek Ramaswamy. Reste à savoir quel sera l’effet final sur l’abyssale dette publique américaine
On ne sait plus où donner de la tête dans les nominations de la nouvelle administration Trump. Arrêtons-nous sur celle d’Elon Musk et de son department of government efficency, qui, pour commencer, n’est déjà pas un département, plutôt une sorte de cabinet de consultants. Mais ça sonnait mieux pour l’acronyme.
Et encore heureux que l’homme le plus riche du monde ne soit pas à la tête d’une nouvelle agence étatique, lui qui a promis de débarrasser l’Amérique des trois quarts d’entre elles. Le gouvernement fédéral en compte plus de 400, des plus anecdotiques aux plus connues comme le fisc (IRS) ou l’armée. Nul doute que son œil sélectif et assassin considérera la plus grande partie d’entre elles comme parfaitement inutiles. Reste à voir si les éliminer purement et simplement changerait vraiment la face des comptes publics, puisque c’est bien là le but.
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