Pour la première fois, une étude analyse les pratiques des banques suisses en matière de crédit durable. Les exclusions et l’intégration de facteurs ESG, les formes les plus basiques de durabilité, sont les plus répandues. Les hypothèques vertes restent une niche
La Suisse devrait investir un total de 387 milliards de francs pour atteindre son objectif de neutralité carbone en 2050, selon une étude de Swissbanking et du Boston Consulting Group datant de 2021. Sur ces 12,9 milliards par année, c’est-à-dire environ 2% du PIB du pays, 8,6 milliards devront être fournis par le système bancaire, notamment par l’intermédiaire de prêts. Des crédits «verts» soutenant la transition écologique, qui font l’objet d’une étude de l’association Swiss Sustainable Finance et la Haute Ecole des sciences appliquées de Zurich (ZHAW), publiée mercredi.
Qu’est-ce qu’un crédit durable, selon les banques suisses? Pour commencer, c’est un financement qui n’est pas accordé à certains secteurs, que les banques choisissent de ne pas financer. Une large majorité des banques ayant participé à cette étude pratiquent des exclusions envers les fabricants d’armes controversées ou l’extraction de charbon, pétrole et gaz.
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