Chez
DELHAIZE GROUP, certains magasins comme celui d'Ixelles ont vu leur chiffre d'affaires baisser de 40%. Cinq mois après le début des actions, l'heure est désormais au bilan. "S'il n'y avait pas eu la mobilisation des travailleurs et des syndicats, tous ces
DELHAIZE GROUP seraient déjà franchisés", estime Céline Nieuwenhuys, secrétaire générale de la fédération des services sociaux. "Ce qui change, c'est qu'on est toujours dans un modèle avec des travailleurs et des travailleuses qui ont des CDI et qui sont en capacité de se mobiliser. Le risque de demain, c'est une précarisation du travail."
Pas de négociations prévues, plus de médiateurs, les syndications dénoncent aujourd'hui un manque de communication. "Les négociations ne sont pas possibles avec eux aujourd'hui", indique Arnaud Dereume, délégué CNE. "Ils ne nous entendent pas: on a un bureau de conciliation, des rencontres avec eux, c'est à chaque fois stérile…"
Une application a été lancée afin de pouvoir chiffrer concrètement l'impact du boycott. "Le site Boycottdelhaize.be permet aux gens de s'inscrire et de dire 'Moi j'étais client chez eux une fois ou deux par semaine, je consommais autant par semaine, je boycotte depuis telle date, et le site renvoie aux inscrits l'effet de leur propre boycott'", explique Felipe Van Keirsbilck, Secrétaire Général de la CNE.
Pour l'instant, encore 9 magasins sont encore fermés.
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