Des discussions sont en cours depuis un certain temps chez
ING pour l'adoption de nouvelles conventions collectives de travail. La semaine dernière, la CNE a annoncé son accord après la conclusion d'un compromis. Des mesures d'accompagnement sur les évolutions de l'entreprise, contenues dans la CCT de 2021, arrivaient à échéance à la fin de cette année et nécessitaient une révision, selon le syndicat.
Après avoir consulté ses affiliés cette semaine, le Setca a par contre décidé de refuser le texte face à l'absence de garantie pour le personnel et à l'incertitude sur son avenir. "Nous avons le sentiment que la direction veut purement et simplement éluder la loi
RENAULT et éviter par là toute la procédure de consultation et de négociation, qui a pour but d'aboutir à un véritable accord permettant un véritable encadrement des départs", justifie le syndicat.
Il s'inquiète notamment que la direction ait mis en place un hub à Manille, impliquant potentiellement le transfert d'emplois à l'étranger, et qu'elle "pousse" les employés à accepter un départ anticipé ou un départ volontaire, "sans respect du prescrit légal en termes de rupture de contrat". "Le Setca refuse de signer un chèque en blanc", souligne-t-il.
Plus tôt cette semaine, la direction d'
ING a démenti la possibilité d'une restructuration comme en 2016. La banque évoque principalement des évolutions dans les départements où un grand nombre de tâches ont été automatisées ou numérisées au cours des derniers mois.