
Le Français a la délicate mission d’insuffler un nouvel élan à la multinationale vaudoise. Selon lui, le potentiel de croissance dans le cœur de métier est intact, malgré un contexte géopolitique difficile
L’été dernier, sa nomination soudaine à la tête de Nestlé à la place de Mark Schneider avait créé la stupéfaction. Garant de la «culture Nestlé», fin connaisseur des marchés, Laurent Freixe a la lourde tâche de relancer le géant veveysan, malmené ces derniers temps. Le numéro un mondial de l’alimentation peine à reconquérir les consommateurs après la flambée d’inflation. Le scandale des traitements illicites sur les eaux embouteillées a également entaché sa réputation. Dans un entretien accordé au Temps au siège de Vevey, Laurent Freixe revient en détail sur la stratégie mise en place et sur la raison pour laquelle Nestlé a décidé de se focaliser sur ses activités de base. Fidèle à l’entreprise depuis presque quarante ans, il affirme agir sur le long terme, faisant fi des spéculations selon lesquelles il ne serait qu’un directeur général de transition.
Le Temps: Vous êtes à la tête de Nestlé depuis septembre dernier. Estimez-vous avoir remis le groupe sur les rails?
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