
CHRONIQUE. Pour faire face aux défis de notre époque, l’interdisciplinarité n’est pas un luxe académique, c’est une nécessité, défend notre chroniqueuse, rectrice de la Haute Ecole spécialisée de Suisse occidentale
La rentrée est toujours un moment d’élan et de promesses. Des milliers d’étudiantes et d’étudiants reprennent le chemin des hautes écoles, avec l’envie d’apprendre un métier, de développer une expertise, de se préparer à un avenir en mouvement. Mais comment, aujourd’hui, se préparer vraiment à une carrière? Les parcours linéaires appartiennent au passé. Désormais, il faut composer avec des changements rapides, des transitions, parfois des réinventions complètes.
Dans ce contexte, une compétence devient essentielle: la capacité à croiser les disciplines. La médecine discute avec l’ingénierie, l’urbanisme avec la sociologie, l’informatique avec les sciences de la santé. L’interdisciplinarité n’est pas un luxe académique, c’est une nécessité. Les grands défis de notre époque – climat, énergie, santé, numérique – ne trouvent jamais de réponses dans un seul champ de savoir. Ils exigent de combiner les approches, de confronter les langages, de relier des univers parfois très éloignés.
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